Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous

Andréa remarque, depuis quelques temps, de petits groupes de filles habillés, disons de façon originale, juste devant le lycée. Des touristes ? Pourquoi viendraient-elles voir un lycée ? Et pourquoi seulement des filles ?

Un jour elle trouve une fille de ce groupe seule. Elle s'appelle Pénélope, c'est la seule chose qu'elle a dite. Elle a l'air vraiment perdue. Mais d'où vient-elle ? Pourquoi est-elle ici ? Tant de questions qu'Andréa se pose et dont elle n'est pas prête de trouver les réponses.

Ce roman était distrayant mais rien de plus.

Premièrement, dans ma tête, la personne qui allait accueillir la "fille du futur" était un homme. Alors ne me demandez pas pourquoi je n'en ai aucune idée. Je m'étais déjà fais mon film de l'histoire et il ne correspondait pas du tout avec la trame du roman (une fille du futur, un garçon du passé, une histoire d'amour à travers le temps...etc.). En effet, la personne qui accueille Pénélope, la fille du futur, est une fille qui s'appelle Andréa.

Bref, dès le début, le thème avait attisé ma curiosité. Cependant j'avoue avoir été un peu déçue. J'ai trouvé ce roman frustrant. Quand on commence le roman, on a qu'une envie c'est d'en apprendre beaucoup sur notre "potentiel" futur. Pourtant l'auteur ne nous donne que des bribes d'informations. J'aurais aimé en savoir plus sur leur société "futuriste".

Pénélope est un personnage atypique et j'ai parfois eu du mal à comprendre ses réactions (*** Début Spoiler (surlignez) Un coup elle déteste les hommes au point de les trouver répugnants et deux chapitres plus tard elle en tombe amoureuse ! Fin spoiler ***)

Le gros point fort de cet ouvrage, c'est son humour. Que ce soit par les situations ou les personnages, l'histoire est très comique.

Je pense que j'aurais lu ce roman en 5°/4° je l'aurais adoré mais, malheureusement je suis un peu plus âgée et le livre était vraiment trop axé "jeunesse". L'intrigue s'annonçait pourtant prometteuse...

Lecture passable.

Note : 6 / 10

"Il y avait de nouveau ce groupe de filles [...] une quinzaine de filles, toutes de mon âge autant que je pouvais en juger."